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Pour devenir des professionnels engagés

Les MEM, après le Master : statistiques et débouchés

Le Master MEM vient compléter le dispositif de formation dans le domaine des musées dans la région Hauts-de- France (Nord - Pas de Calais /Picardie). Les étudiants sont originaires de toute la France, voire de l’international (Italie, Belgique, Mexique, Etats-Unis, Chine…), et sont destinés à s’insérer professionnellement dans tous pays.

 

  • Tiphaine

    Chargée de mission Musée Lens 14/18

  • Jérome

    Contractuel à la Cité de l'Economie et de la monnaie - Paris

  • Luana

    Muséographe au MAST - Musée de l'Astronomie et des Sciences Apparentées, à Rio de Janeiro

  • Eglantine

    Muséographe, Cité de l'Espace à Toulouse

  • Caroline

    Chargée d'étude Agence Présence Lille

  • Sandra

    Chargée de mission du projet culturel et scientifique du site du Mont-Valérien

  • Aénora

    Assistante de conservation, Musée de Deauville

  • Quynh

    Chargée de projet de conception d'un centre culturel au Vietnam

  • Nadège

    Médiation Centre de ressources Louvre-Lens

  • Nil

    Muséographe, Universcience

  • Ionna

    Poste de muséologue, municipalité de Perama, Grèce

  • Marion

    Chargée de projet accessibilité, Signes de Sens, Lille

  • Thi My

    Chargée des collections et de la programmation, Artothèque de Montréal

  • Béatrice

    Doctorante en muséologie

  • Ludivine

    Médiatrice de création numérique Réseau des Bibliothèques de Chalons-en-Champagne

  • Astrid

    Maison-Musée du sel de Haraucourt (Lorraine)

  • Sabrina

    Chargée de développement touristique et de la mise en valeur des patrimoines Communauté de Communes Bièvre Est (Isère)

  • Lilia

    Chargée de médiation, FRAC PACA

  • Anne

    Chargée de productions de contenus au Louvre Abu Dhabi

  • Diane

    Chargée de projet, Engrenages, Salins-les-bains

  • Léa

    Cabinet d’étude et d’ingénierie, Paris

  • Thibault

    Chargé de production, Art et marges musée, Bruxelles

  • Margaux

    Agence de scénographie, Paris

  • Anais

    Médiatrice culturelle et muséographe - Musée de la Nacre et de la Tabletterie, Méru (Oise)

  • Emmanuelle

    Directrice du site historique du bagne de l'île Nou, Nouvelle-Calédonie.

  • Julie

    Assistante de conservation, Collégiale St Martin, Conseil Général du Maine et Loire

  • Zoé

    Muséographe, Agence Décalog Grenoble

  • Noémie

    Chargée de l’accessibilité,  musée de la poste, Paris

  • Rachel

    Chargée de muséographie, CDD Communauté de Communes des 3 A Haut Verdon

  • Camille

    Chargée de récolement, Museum du Havre

  • Caroline

    Chargée de muséographie, Agence Présence, Lille

  • Lucie

    Chargée du service des publics, Parc culturel de Rentilly

  • Célia

    Chargée du Fab-Lab au CESI à Reims

  • Elodie

    Chargée de communication et action culturelle dans un Festival en Ardèche

  • Vanessa

    Domaine du Chateau de Versailles

  • Clara

    Chargée de projet Parc naturel de l'Escault, Belgique

  • Jody

    Chargée de médiation Ecomusée d'Alsace

  • Marie

    Poste de médiation à Lewarde

  • Camille

    Chargée de Projets d'actions artistiques, Les Grandes tables à la Belle de Mai Marseille

  • Katia

    Responsable du pôle médiation Centre d'interprétation Enerlya

  • Cécile

    Muséographe, association Patrimoine Médecine Santé Lyon

  • Laurence

    Responsable, Galerie Daniel Besseiche

  • Marion

    Chargée de médiation culturelle - Frac Grand Large - Hauts-de-France

  • Laura

    Administratrice de ventes de la Fondation Louis Vuitton

Chaque promotion du Master 2 porte le nom d'une personnalité engagée dans des enjeux sociaux et culturels sans se limiter à la muséographie.

Si nous privilégions le nom d'une femme peu connue ayant un lien avec la culture et avec les Hauts-de-France, c'est pour remettre sur la scène de l'Histoire, celles qui sont le plus souvent oubliées...

Léonie La Fontaine, née le 2 octobre 1857 à Bruxelles et morte le 26 janvier 1949, est une féministe et pacifiste belge. Engagée sur la scène internationale, elle consacre sa vie à ces deux combats à travers la Ligue belge du droit des femmes, le Conseil national des Femmes belges puis la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté.

Elle participe à l'Office international de bibliographie, qui deviendra le Mundaneum dès sa création par Paul Otlet et est à l'origine d'une bibliographie féminine belge qui réunit 977 titres publiés par des femmes entre 1830 et 1897. Au sein du Mundaneum, elle appuie les thèses du féminisme à travers la création de l’Office central de documentation féminine en 1909. Elle met ensuite en place l'Office central de documentation féminine.Parti Général des Femmes Belges - Appel aux Femmes

Avec Louis Franck, spécialisé dans la question du droit des femmes, et Marie Popelin, Léonie La Fontaine crée en 1892 la Ligue belge du droit des femmes, avec pour objectif d'étendre les droits des femmes en Belgique par l'organisation de conférences et la rédaction d'une revue.

Elle organise à son domicile une bibliothèque pour faciliter l’orientation des filles dans leurs choix professionnels.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, elle se trouve en Suisse et se déclare hostile à ce conflit armé. Elle collabore au Bureau international féministe de renseignement en faveur des victimes de guerre et participe au congrès international des femmes pour la paix à La Haye en 1915.

Léonie La Fontaine lance un appel avec Marie Parent pour la création d'un Parti général des femmes belges autour des revendications féministes de lutte contre l'alcoolisme, la débauche, la guerre, l'ignorance et pour la protection de la mère et de l'enfant. 

Après la guerre, elle s'investit dans la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté et, dans les années 1930, elle soutient les Républicains espagnols dans leur lutte contre le fascisme.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Léonie_La_Fontaine

 

Composent la promotion :  Maryline Catherine, Millie Chiron, Alexane Dadure, Titouan Delcher, Julie Dumontel, Loona Gros, Olympe Hoeltzel, Drella Hubert, Lola Iannuzzi, Margot Jeandeau, Marine Laboureau, Jeanne Nicolas, Julie Pelletanne, Hélène Raboteur, Pauline Tiadina, Josephine Vachon, Raphaëlle Vernet.

Féministe de la première heure, Marie Huot est une néo-malthusienne radicale, c’est à elle que l’on doit l’expression « grève des ventres »4, ainsi que la première conférence publique, en 1892, en faveur d'une limitation des naissances drastique. Dans cette conférence, qui sera publiée en 1909 sous le titre « Le mal de vivre », Marie Huot, en véritable préfiguratrice du VHEMT, prône la disparition volontaire de l’espèce humaine par refus de procréer, à la fois par compassion pour les souffrances de celle-ci et pour celles qu’elle inflige aux autres animaux. 

 Née le 28 juin 1846 à Tonnerre, Marie Huot est une femme de combat. Elle est une pionnière de la défense des animaux, ancêtre de L214. Fondatrice de la ligue contre la vivisection, dont le premier Président d’honneur est Victor Hugo, elle s’élève contre le recours aux animaux pour les expériences scientifiques, mais aussi contre la corrida. Poétesse, femme de lettres, engagée parmi les cercles révolutionnaires,  elle est aussi une amie proche du peintre suédois et mystique soufi Ivan Agueli à qui elle dédiera ses poèmes symbolistes, Le missel de Notre-Dame des Solitudes

Son combat passe par l’engagement, au travers de conférences souvent chahutées notamment contre Pasteur, symbolique d’une science certaine d’elle-même, prompte à maitriser la nature. Elle recourt à l’action directe. Ainsi elle est connue pour avoir interrompue des conférences, par exemple au collège de France, en 1883, elle agresse le scientifique mauricien Charles-Édouard Brown-Séquard avec une ombrelle, au cours d'une vivisection sur un singe de Pasteur, ou encore en 1886, elle interrompt une lecture faisant l'apologie du traitement antirabique de Louis Pasteur à l’université de la Sorbonne, parce que ce traitement implique des expérimentations sur des animaux (chiens et lapins) mais surtout parce qu'il implique aussi des expérimentations humaines qui se soldent par une augmentation de la mortalité humaine par rage. Elle aide son ami suédois Ivan Aguéli dans l'attaque à main armée qu'il perpétue à l'encontre de deux matadors à Deuil en région parisienne, le 4 juin 1900, et qui s’inscrit dans un mouvement d’opposition à la tauromachie qui touche les milieux républicains radicaux depuis les années 1850.

Cette notice est extraite de la page Wikipédia sur Marie Huot.

Composent la promotion :  Suzon Auber, Eva Augustine, Théo Balcells, Lisa Barris, Marion Blaise, Doriane Blin, Myrrha Bouly, Cloé Brun, Solenn Coëffic, Pauline Dancin, Coline Favreau, Camille Leblanc, Emmanuelle Levy, Sibylle Neveu, Jeanne Pages, Alexis Pernet, Aimé Sonveau, Mélanie Terrière, Marie Thérasse.

 

Jeanne Barret est botaniste, ce qui n'est déjà pas courant au XVIIIème siècle. Pour participer à de grandes expéditions scientifiques, généralement réservées aux hommes, et pouvoir explorer les océans et conquérir le monde, elle se déguise et se fait appeler Jean Barré. Elle embarque avec Bougainville pour recenser les plantes à travers le monde. Elle fut qualifiée par Louis XVI de "femme extraordinaire".

Née dans une famille pauvre en Bourgogne en 1740, elle entre au service d'un médecin Philibert Commerson, passionné de botanique avec lequel elle découvre la discipline et qui deviendra son compagnon. Elle a 22 ans, le docteur en a 35. Il est invité à participer à l'expédition de Bougainville, navire qui embarque des astronomes, cartographes, ingénieurs, naturalistes, dessinateurs, écrivains... Les femmes sont interdites sur les bateaux du roi, aussi Jeanne devient Jean. Ils voguent en direction de Rio-de-Janeiro.  Elle redouble d'efforts pour se faire admettre et Louis-Antoine de Bougainville écrira plus tard dans son journal paru en 1772 : "Comment reconnaître une femme dans cet infatigable Baré ?". Découverte au bout d'un an de navigation, elle est invitée à débarquer avec son mari sur l'Ile Maurice, où ils vont identifier toutes les plantes médicinales de l'ile, avant de faire de même à la Martinique et à la Réunion. Elle rentrera en France en 1775, après huit années de voyage, en rapportant au Roi les récoltes botaniques, soit environ 5000 espèces. Elle décède en 1807 en Dorgogne. La romancière canadienne Monique Pariseau fairt des recherches et publie à son sujet en 2010 : Jeanne Barret. Première femme ayant accompli, au XVIIIème siècle, le tour du monde déguisée en homme.  Une plante en Amérique du Sud et même une chaîne de montagnes sur Pluton porte son nom. 

 

Composent la promotion :  Roxane Chambon, Tiffany Corrieri, Manon Deboes, Elise Franck, Lucile Garcia Lopez, Barbara Goblot, Florie Gosselin, Romain Guillot, Claire Hammoun-Faucheux, Marion Maine, Garance Mathieu, Lucas Perrus, Heloise Putaud, Juliette Regnault, Marion Roy, Marco Zanni.

 

Sylvette Leleu est née Roussel à Bruay en Artois en 1908. Avant la Seconde guerre mondiale, elle est l'épouse d'un officier d'aviation, garagiste à Béthune. Son époux décède le 9 septembre 1939, en mission de reconnaissance au-dessus de l'Allemagne. 

Elle fait partie des tout premiers résistants régionaux, béthunois, qui ont répondu à "l'appel du 18 juin". Par des contacts clandestins, elle rejoint le groupe du Musée de l'Homme dont elle permet le fonctionnement dans le Béthunois. L'activité essentielle sur Béthune est de constituer une filière d'évasion en direction de l'Angleterre ou de la Zone dite "libre" en France, pour de nombreux soldats britanniques et de jeunes Français échappés du camp de prisonniers. Ensemble ou séparément Sylvette Leleu et Jules Andrieux collectent des renseignements sur les installations allemandes. 

Sylvette Leleu est une des rares femmes à cette époque à conduire une voiture. Avec un laissez-passer (soi-disant pour aller chercher des pièces détachées pour le garage), elle va régulièrement à Paris. Elle a probablement fait circuler sur Béthune des exemplaires du journal du Musée de l'Homme, Résistance. Des contacts ont été noués avec un groupe de cheminots qui donne des informations sur les déplacements de troupes. Mais suite à des imprudences et des dénonciations, le réseau est démantelé sur Paris et Sylvette Leleu est arrêtée en avril 1941 ainsi que ses compagnons de lutte de Béthune. Jules Andrieux et René Sénéchal sont fusillés au Mont Valérien. Sylvette est déportée à Ravensbrück.  

Rescapée, elle rentre en avril 1945. Elle s'investit dans le travail municipal et dirige le Bureau d'Aide Sociale. Elle est décédée le 3 octobre 1989. Elle a reçu, en raison de son action exceptionnelle, le titre de commandeur de la Légion d'honneur.

 

Source : Bottineau Martine et Laby Jacqueline, Le Béthunois 1940-1944, Une résistance au quotidien, tapuscrit de 122 pages
Cette présentation est extrait du site du musée de la Résistance en ligne.
Nous remercions également le Service historique de la Défense pour la libre utilisation de la photographie.

 

Composent la promotion :  Axelle Gallego, Juliette Dorn, Estelle Brousse, Charlène Paris, Elise Bernier, Chim Cholin, Cécile Cravero, Clémence de Carvalho, Coline Declercq, Sophie Delmas, Valentine Equy, Jade Garcin, Ainhoa Gomez, Edith Grillas, Manon Levignat, Clémence Lucotte, Angèle Ménétrier, Anais Ortiz, Maud Person, Elise Vassiliadis, Aphéle Savarino, Anais Verdoux.

 

On connait Jeanne D’Arc, on connait moins Jeanne Hachette, Marie Fouré, Jeanne Maillotte ou encore Anne Delavaux. Pourtant ce n’est pas que pendant la première et seconde guerre mondiale que des femmes entrèrent dans la Résistance, prirent les armes ou conduisirent des actions héroïques. Née en 1625, à Lomme, près de Lille, elle prend les armes à 23 ans alors que la guerre fait rage entre la France et l’Espagne, dévastant les Pays-Bas du Sud, sa région. Se déguisant en garçon, avec sa compagne Berthe, elle entre dans le régiment du Prince de Ligne et se fait appeler Antoine Atys. Elle obtient le grade de sergent. Elle participe à de nombreuses batailles contre la France, avant d’encadrer un corps de volontaires à Lille. Charles IV de Lorraine la fait lieutenant, puis commandant de la première compagnie colonelle du régiment. Elle a même tué en duel un major qui l’avait insulté. Blessée, elle entre ensuite en religion, mais on dit que son comportement libre et son rude langage irrite la mère supérieure ! Elle meurt à l’âge de 46 ans et en 1960 sa géante rejoint la cohorte des figures du nord où elle défile avec casque, cuirasse et épée.

Pour en savoir plus : http://lomme-des-weppes.wifeo.com/anne-delavaux.php

Composent la promotion :  Cloé ALRIQUET, Laurence AMSALEM, Laurie CROZET, Camille FROMAGER, Armelle GIRARD, Marie HUBER, Nelly JACQUEMART, Adeläide LEGRAND, Laureline LEFAY, Judith LESFAURIES, Margaux LOUET, Laurence, LOUIS, Chloé MERON, Mélissa PORTES, Camille QUERNEE, Marianne REUGE, Camille ROUDAULT, Tiphaine STAINMESSE, Manon TOULEMONT.

 

 Virginie Élodie Marie Thérèse Demont-Breton, dite Virginie Demont-Breton est née le 26 juillet 1859 à Courrières dans le bassin minier et décédée le 10 janvier 1935 à Paris. Artiste peintre et femme de lettres française, son œuvre illustre principalement la vie des pêcheurs du Pas de Calais. Elle est la fille de Jules Breton (1827-1906) et la nièce d'Émile Breton, tous deux peintres reconnus. Elle épouse le peintre Adrien Demont en 1880.

Sa carrière artistique est précoce. Elle expose à Paris dès 1879 et obtient une médaille d’or à l’Exposition universelle d’Amsterdam en 1883. En 1890, elle s'installe à Wissant, petit village de la Côte d'Opale, entre les caps Blanc-Nez et Gris-Nez où, l'année suivante, le couple fait construire le Typhonium, une villa de style néo-égyptien, par l'architecte belge Edmond De Vigne.

Virginie Demont-Breton adhère à l’Union des femmes peintres et sculpteurs en 1883, et en devient la présidente de 1895 à 1901. Elle est, avec son époux Adrien Demont, à l'initiative du groupe de Wissant ou école de Wissant, qui rassemble des artistes auprès d'eux vers 1890-1900. Augustin Lesieux, marbrier et sculpteur à Paris, a réalisé un buste de Virginie Demont-Breton conservé au musée de la Chartreuse de Douai.

Certaines de ses œuvres sont exposées dans les musées d'Amiens, d'Arras, de Boulogne-sur-mer, de Calais, de Douai, de Lille, de Paris, d'Amsterdam, d'Anvers et de Gand.

(Extrait de la page Wikipédia)

Composent la promotion :  Charlotte CABON--ABILY,  Coline CABOURET, Charlène CAMARELLA, Éloise CANAVESIO, Julie DAVASSE, Coralie DUNOU, Justine FAURE, Bethsabée GOUDAL, Emeline LARROUDÉ, Elise MATHIEU, Berivan OZCAN, Julia PARISEL, Mathilde PAVAUT, Louison ROUSSEL, Lisa SECHERESSE, Maëlle SINOU, Amaury VANET, Clotilde VILLAIN, Ines XUCLA.

 Hélène Patou, née le 3 février 1902 à Liévin (Pas-de-Calais) et morte le 6 février 1977 à Cachan (Val-de-Marne), est une écrivain, militante anarchiste néomalthusienne et installatrice du Centre Henry Poulaille à Cachan. Enfant, elle fait de la contrebande vers la Belgique pour vivre pendant la Première Guerre mondiale. Ouvrière dans une usine textile, elle fréquente le mouvement libertaire et participe à la colonie libertaire Le Milieu Libre de Vaux, puis est une des pionnières de la colonie de Bascon. (La Clairière de Vaux ou Milieu libre de Vaux est une communauté libertaire fondée à Essômes-sur-Marne dans l'Aisne en 1902).

En 1936, elle est modèle pour les peintres Matisse et Picabia. Après le Soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne, elle rejoint Barcelone, rencontre Buenaventura Durruti et s'engage dans la colonne Durruti. Après la défaite de juin 1940, Hélène Patou, qui se sait surveillée par la police, se réfugie dans la montagne du pays niçois, à Pélasque (Lantosque), où elle survit grâce à de menus travaux de couture pour les paysans. Après guerre, elle habite à Paris chez son amie Rirette Maîtrejean. En 1963, elle travaille comme correctrice de presse et devient la compagne de Henry Poulaille. À Cachan, elle s’occupe méthodiquement de l’installation du centre de documentation où Poulaille veut rassembler ses importantes archives dans le local mis à sa disposition par la municipalité.
(Origine :  Le Maitron des anarchistes : http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?mot28 )

Composent la promotion : Océane Caby, Camille Caron, Margot Coïc, Fanny Davidse, Océane De Souza, Marie Delamare, Anna Erard, Joanna Labussière, Juliette Lagny, Annaelle Lecry, Clemence Lefèvre, Alice Majka, Chloé Maury, Meline Sannicolo, Julie Schafir, Lucie Taverne, Noémie Verstraete.

Née à Amiens en 1882, Germaine Dulac est une réalisatrice, productrice et scénariste, figure de premier plan dans l'histoire du cinéma. Comme l'année du master MEM est placée sous le signe de l'image et de la réalisation, cette personnalité est des plus propices. 
Sa vie professionnelle commence en 1906 au journal féministe La Française où, jusqu'en 1913, « elle rédige principalement des portraits de femmes et des critiques de théâtre ». Elle écrit également quelques pièces de théâtre.


Elle compose La Mort du Soleil (1921),  La Souriante Madame Beudet (1923), critique de la vie conjugale petite-bourgeoise ou, en termes modernes, de « l'incommunicabilité du couple ». Après 1924, elle milite aussi avec ardeur pour répandre l'amour du cinéma et contribue à développer les ciné-clubs. Plus tard, elle rejoint la « seconde avant-garde », avec La Coquille et le Clergyman (1928) (d'après Antonin Artaud), puis elle réalise des symphonies d'images, alliées à la musique, avec Disque 927 (1927) (d'après Chopin) ou Thèmes et Variations (1928).
 (Fiche Wikipédia).

Composent la promotion : Caroline Biondo, Charlotte Daban, Juliette Deschodt, Nil Didier, Célia Domaine, Mathilde Esquer, Heloise Ferrand, Amandine Gilles, Salambo Goudal, Juliette Gouesnard, Samantha Grass, Sarah Hatziraptis, Aenora Le Belleguic, Eglantine Lelong, Claire Linder, Véronique Marta, Luana Medeiros, Jérôme Politi, Hélène Prigent, Tiphaine Rin, Camille Roussel, Lara Zambonelli.

 

Martha Desrumaux, militante communiste, résistante, déportée au camp de concentration de Ravensbrück puis élue maire adjointe de Lille en 1945. 

Martha Desrumaux naît le 18 octobre 1897 à Comines France. Bonne à tout faire à 9 ans, elle devient ouvrière et adhère à la CGT à 13 ans ! Elle devient membre du Parti communiste français dès 1921. En 1936, Martha Desrumaux joue son propre rôle dans le film de Jean Renoir La vie est à nous et la même année, participe avec Léon Jouhaux et Benoît Frachon aux victoires ouvrières du Front populaire. Elle est la seule femme membre de la délégation ouvrière chargée de négocier les accords de Matignon en 1936. L'année suivante, elle s'implique personnellement pour l'Espagne Républicaine. Elle est arrêtée en 1939, en tant que communiste. Résistante, elle est déportée en janvier 1942 au camp de Ravensbrück. Elle est libérée et rapatriée par la Croix-Rouge en avril 1945. Le droit de vote est accordé aux femmes en 1944, Martha Desrumaux est alors élue au conseil municipal de Lille. Le 21 octobre 1945, elle devient députée du Nord. "La pasionaria du Nord " reprend ses responsabilités à l'Union des syndicats C.G.T. Martha Desrumaux décède, le 30 novembre 1982, le même jour que son mari, Louis Manguine, métallurgiste et syndicaliste.

Voir :
    •    Martha Desrumaux. Une femme du Nord, ouvrière, syndicaliste, déportée, féministe de Pierre Outteryck. Le Geai Bleu éditions,

Composent la promotion : Marion Boistel, Ionna Boura, Jill Carlson, Paul Cartier, Margot Delobelle, Nil Didier, Marine Dutilleul, Nadège Herreman, Hoang Dieu, Aénora Le Belleguic, Véronique Marta, Sandra Pain, Nais Paoli, Cléa Raousset, Magalie Thiaude, Laura Tralongo. 

Poètesse, romancière, Marceline Desbordes Valmore est aussi la fille d'un peintre de Douai, Felix Desbordes. Après la Révolution et un séjour périlleux en Guadeloupe, elle devient comédienne à 16 ans au théâtre de Douai, puis cantatrice et chanteuse. Elle joue à Douai, Lille, Rouen, Paris au théâtre de l'Odéon, à l'Opéra comique, à La Monnaie de Bruxelles...  Amoureuse passionnée, elle admire Talma et se marie avec un acteur Prosper Lanchantin, dit Voldemore. Elle publie en 1819 son premier recueil de poèmes.

En 1839, elle publie L'Atelier d'un peintre, où elle explique combien il est difficile pour une femme d'être reconnue pleinement comme artiste. Fille de peintre, elle est avide de culture, curieuse, originaire du Nord Pas de Calais et s'engage pour que les femmes accédent à l'émancipation, une bonne raison d'en faire une figure pour la promotion 2014 / 2015 !

Composent la promotion : Capucine Cardot, Cyrielle Danse, Marine Dutilleul, Anne Hauguel, Cécile Iannuzzo, Lilia Khadri, Ophélie Laloy, Fanny Legru, Sabrina Masella, Astrid Molitor, Ludivine Pérard, Béatrice Piazzi, Murielle Richez, Thi-My Truong, Sabrina Verove, Pauline Wittmann

Journaliste, écrivain, née en 1893 à Arras, Louise Weiss œuvre entre les deux grandes guerres pour la paix, l’Europe et les droits de la femme : rapprochement franco-allemand, premiers projets d'union européenne et militante en faveur du vote des Françaises. Après 1945, elle entreprend des voyages documentaires sur le continent américain, en Afrique et en Asie dont elle rapporte de nombreux filmsEnfin, Louiss Weiss a aidé à la création du musée de la Batellerie à Conflans St Honorine.

Composent la promotion : Elisa Bellancourt, Mélanie Breitfelder, Daniel Bonifacio, Gwendoline Cabe Maury, Ilario Debiase, Anaïs Dondez, Camille Françoise, Agathe Gadenne, Coralie Galmiche, Margaux Geib Lapinte, Anais Kraemer, Thibault Leonardis, Léa Peccot, Mélanie Tournaire, Lucie Vallade, Andréa Vázquez, Diane Westphal

La portraitiste Marie-Geneviève Bouliard (Paris 1763 – Vindecy 1825) était la fille unique d'un couturier, une condition sociale propice au succès pendant les années antiaristocratiques de la révolution. Elle exposa aux Salons entre 1791 et 1817. Elle gagna le prix d'encouragement lors du Salon de 1791 durant lequel on permit aux non-académiciens d'exposer au Louvre. Grâce à ce prix, elle peignit des allégories historiques telles qu’Aspasia. Aspasia, compagne ​influente de Périclès, enseigna l'art oratoire et politique à certaines femmes et quelques hommes faisaient partie de son auditoire tel que Sophocle ou Phidias.

Beaucoup de commandes venaient du monde artistique, tels que les portraits de Adélaïde et de Alexandre Binard. Ce dernier créa le Musée National des Monuments Français pour sauvegarder de la destruction des œuvres dont les sujets n’étaient pas en accord avec les idées révolutionnaires. Une de ses oeuvres est présentée au musée des beaux arts d'Arras. 

Composent la promotion : Elodie Bay, Jody Beconnier, Camille Bockstal, Noemie Boudet, Isabelle Capitani, Laura Clerc, Emmanuelle Eriale, Katia Fournier, Aelis Frechet, Célia Hansquine, Mathilde Lemaire, Laurence Lalart, Aurélie Leclercq, Rachel Letang, Clara Louppe, Cécile Massot, Julie Minetto, Marion Monteuuis, Lucie Rochette, Camille Savoye, Marie Tresvaux du fraval, Vanessa Vancutsem, Zoe Vazzanino