J’ai trouvé un outil de médiation bien curieux au Petit Palais dans la collection permanente. Il s’agissait d’une grande table, une table de Sculpture à toucher, où l’on peut trouver et toucher 9 moulures, d’une dimension d’environ 35cm x 15cm.
J’ai trouvé un outil de médiation bien curieux au Petit Palais dans la collection permanente. Il s’agissait d’une grande table, une table de Sculpture à toucher, où l’on peut trouver et toucher 9 moulures, d’une dimension d’environ 35cm x 15cm. C’est une partie d’une sculpture, reproduite en divers matériaux, et/ou diverses étapes d’un procès avec un même matériau. Bien qu’au début je l’ai considéré comme un outil conçu pour les personnes handicapes (mal voyantes), après l’avoir, bien évidemment, essayé, et je me suis en fait rendu compte qu’il était vraiment enrichissante pour la visite pour n’importe quel type de public.
J’ai donc décidé aujourd’hui de vous parler de cette démarche qui mesemble bien intéressante et qui s’appelle la Conception Universelle. Elle préconise qu’au lieu d’adapter un outil à un handicap, cet outil est conçu depuis le début pour être accessible, et porteur d’informations à travers les expériences, la médiation, pour un large public.
On y trouve : du texte, du braille, ainsi que du son mais en plus on peut toucher ces sculptures pour connaitre la sensation que donne chaque processus, chaque matériau. Ce qui sert sert aussi au plus commun des visiteurs, car dans la plus part des musée il nous est toujours interdit de toucher, et on ne peut qu’imaginer les sensations.
Le petit extra que j’ai trouvé très sympathique et très utile pour les conservateurs, est une petite explication sur les conséquences qui peuvent avoir lieu si on touche les vraies œuvres. L’érosion dont elles souffrent, donc l’importance de les préserver et bien faire attention à elles. Le tout accompagné d’un exemple : les échantillons étaient à moitie protégés pour bien exemplifier la différence entre une sculpture à la quelle on fait attention et une autre à laquelle on touche tout le temps.
Ceque je trouve super intéressant dans cette démarche, est le fait de ne pas faire une différence entre les publics selon ses conditions physiques ou motrices, mais de pré-concevoir l’utilisation de cet outil par tout le monde. Par ce fait on est un peu plus prêt de l’égalité, car le public handicapé ne se sent plus « à part », quant aux autres, tout le monde peut profiter des expériences offertes par cet outil et enrichir ses connaissances.
Andrea Vazquez