La formation vise à former des professionnels dans le domaine de la muséologie, compris au sens large.
Ce secteur recouvre tous les métiers de l’exposition en structure muséale ou hors structure. En effet, outre les musées, les lieux du patrimoine, les syndicats et communautés de communes, les collectivités, et même les entreprises développent des projets d’exposition. Les cabinets d’ingénierie culturelle, de muséographie, de scénographie sont également des débouchés fréquents pour les étudiants formés en ce domaine.
Le diplômé du master Master Expographie Muséographie (MEM) peut exercer dans divers champs d’activités.
Le monde change, les musées aussi
Pour cette raison les formations, tout comme les professions auxquelles elles préparent, doivent évoluer.
Outre la formation aux thématiques constitutives des musées et du monde des expositions, - conservation des collections d'un coté et médiation auprès des publics de l'autre, deux voies dans lesquelles les étudiants peuvent développer leur projet professionnel -, la formation met au centre de ses préoccupations l'élaboration et la construction des discours, des concepts, de l'écriture des expositions. Car les objets de patrimoine ne sont utiles que dans la mesure où il s'agit de communiquer des idées à des personnes. Le parti-pris que l'on défend, selon la conception de la nouvelle muséologie, c'est de mettre l'humain au coeur des actions.
Ce sont aussi les problématiques liées aux transformations contemporaines des institutions, au contexte dans lequel elles s'inscrivent, qui doivent être analysées.
- La baisse généralisée et prévisible des financements publics de la culture,
- la nécessité de trouver de nouveaux modes de développement des institutions,
- la prise en compte du développement durable et des transitions écologiques,
- la transformation des territoires,
- la modification des métiers dans un contexte de libéralisme accru,
- les changements d'habitudes dans les pratiques culturelles de la part des publics
- l'implication des populations et le renouvellement de l'action culturelle en vue d'une démocratie culturelle efficiente,
- le développement des logiques participatives et contributives,
- le développement du numérique culturel,
- la mondialisation et l'internationalisation des musées,
- les nouveaux modes de gestion de l'accessibilité pour tous les publics.