En 48 cartes l’ouvrage rend compte des différents dispositifs de médiations mis en place dans les musées à destination des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
La prise en compte de ce public spécifique dans le milieu culturel est assez récente et encore trop peu de musées ouvrent leur porte aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, par crainte de mal faire, manque de formation ou de moyen. L’objectif de ces cartes est de montrer qu’il est possible d’accueillir ce public avec un bon accompagnement, elles donnent des pistes de visites spécifiques, d’ateliers et exposent ce qui fonctionne avec ce public et ce qui fonctionne moins.
Ces cartes ont été écrites et construites grâce à des témoignages de professionnels, d’aidants, de bénévoles, de recherches et de mon expérience personnelle.
Les cartes Violettes parlent de la maladie en tant que telle et proposent divers outils méthodologiques pour la formation des médiateurs, l’accueil du public, la visite, après la visite, les ateliers et les choses à éviter.
Les cartes bleues présentes les associations dédiées à la maladie d’Alzheimer ainsi que les Fondations,
Les cartes vertes, elles, présentent les programmes instaurés dans les musées et mis en place par les associations,
Et les cartes oranges présentes les actions proposées par les musées.
Les activités culturelles, bien qu'incapables de guérir la maladie d'Alzheimer, jouent un rôle crucial dans l'amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes et de leurs proches. En stimulant la communication, en augmentant l’éveil cognitif, et en régulant les troubles comportementaux, ces activités apportent de nombreux bienfaits.
Elles aident à lutter contre les craintes, prouvant que les personnes atteintes d'Alzheimer sont encore capables d'apprécier les sorties culturelles, parfois même de manière nouvelle ou différente. Ces activités, qu'il s'agisse de visites au musée ou d'ateliers d'art, favorisent les échanges sociaux et renforcent l’estime de soi, permettant de préserver des liens relationnels qui peuvent s’effacer selon la progression de la maladie. Elles encouragent également la logique, la réflexion et la créativité, tout en visant à améliorer l’autonomie intellectuelle et physique des participants.
Ces activités sont non seulement un divertissement pour la personne malade, mais aussi un soulagement pour l'aidant, qui peut profiter de ces moments pour se ressourcer, voir d’autres personnes et se reposer l’esprit.
Regarder le reportage de Séléna Bouvard et Charlotte Dollet-Cormac :
Crédits :
Conception muséographique : Alexane Dadure
Contact :
Alexane Dadure, promotion Léonie La Fontaine.