appel d air 2018

En 2014, cinq étudiantes de la première promotion du master expographie-muséographie de l’Université d’Arras ont pensé la place d’un art contemporain dans l’espace urbain en invitant au désir d’une écologie de la vie citadine. S’inspirant des événements tels I-Park et I-parking qui consistent à exposer un artiste sur une place de parking, au prix d’une place de parcmètre et en militant pour une ville plus durable, elles ont proposé à 15 artistes d’investir le parking de la Grand’Place et son parking sous terrain transformé alors en parking intérieur. Appel d’air était né, prenait littéralement le souffle comme première inspiration.

Pour la seconde édition, proposée dans le cadre du festival Arsène en 2016, le commissariat mit cette fois l’accent sur la relation quotidienne de l’habitant à la ville. Le quartier des arts accueillit 11 artistes explorant le concept d’intimité, entre espace public et privé. Fortes de leur conviction, les commissaires mirent l’accent sur les médiations auprès des publics.

Soucieuse de toujours mettre les publics au cœur de sa réflexion pour la troisième édition, une nouvelle équipe a affirmé la dimension d’action culturelle du projet artistique ; 10 artistes et collectifs ont été accueillis en résidence pour rencontrer les habitants des trois quartiers arrageois.  Un art public est une inscription dans un collectif. Leur fil rouge ? Un subtil bouleversement. Cette édition a en commun avec les précédentes une ardeur. Et cette ardeur généreuse est partagée avec les étudiantes de leur association L’art de muser. Ce sont elles, médiatrices, qui vous accueillent ces trois jours. À la faveur de ces présences artistiques, peut-être vous laisserez vous appeler d’un quartier à l’autre.  Avec les artistes, avec elles, avec vous, une ville ne peut que s’ouvrir à cette inspiration venue la troubler.

En 2018, Appel d’air propose trois parcours, un dans chacun des trois quartiers de la ville. Chacun d’entre eux estcomposé de cinq œuvres. Construits avec les artistes, accueillis en résidence en octobre 2017 pour rencontrer les habitants et responsables des quartiers, ils développent une ambiance, une expérience particulière. La thématique porte sur le bouleversement, ce trouble lié à l’émotion et au désordre, cet instant de rupture dans le quotidien. Comme la ville constitue notre environnement familier, intervenir dans l’espace urbain, c’est déjà le modifier.

Est-ce qu’une œuvre peut permettre de nous reconnecter autrement à notre environnement, à la ville ? Peut-elle nous amener à la percevoir autrement, à l’expérimenter différemment, et à créer de nouveaux liens entre les habitants et visiteurs ?

Les artistes :

Atelier Tout Seul, la Cie Stasima, le Collectif Gonzes, Audrey Fosseprez, Lada Neoberdina, Hugo Janin, Manon Moret, Anna Principaud, Noé Robin et Cyrielle Tassin.

Commissariat :

Margot Coïc, Joanna Labussière, Annaëlle Lecry, Alice Majka & Julie Schafir

Assistantes de projet :

Charlène Camarella, Julie Davas & Justine Faure

Médiatrices et médiateurs :

Charlotte Cabon-Abily, Coline Cabouret, Eloïse Canavesio, Coralie Dunou, Bethsabée Goudal, Julia Parisel, Mathilde Pavaut, Louison Roussel, Maëlle Sinou, Amaury Vanet & Clotilde Villain

Équipe Audiovisuelle :

Emeline Larroudé & Berivan Ozcan

Partenaires :

La mairie d’Arras, La Région des Hauts-de-France, Les Crous, Le Service culturel de l’université, L’université d’Artois, Le Musée des beaux-arts & L’être lieu, Le Rat Perché, L’association d’Arts d’Arts, le Rotary Club.

Communication :

illustrations - Margot Coïc /Design graphique livret - Stéphanie Tréma

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Voir le Site internet dédié : www.facebook.com/biennale.appeldair

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