La contraception serait une affaire de femmes ou plutôt d’ovaires. Ah bon ?

Aujourd’hui, en France, la contraception est majoritaire à la charge et à la responsabilité des personnes nées avec des ovaires. Pourtant, la fertilité ne leur est pas exclusivement réservée. Alors pourquoi la contraception est-elle si genrée ?

L’exposition « Casse-couilles ? » pose la question : et si la contraception testiculaire pouvait faire bouger nos rapports de genre ?

Partant du déséquilibre flagrant entre les 13 méthodes aujourd’hui reconnues par l’OMS pour les personnes à ovaires contre les 3 reconnues pour les personnes à testicules, elle déroule son parcours en 5 séquences. « Casse-couilles ? » déconstruit la norme contraceptive française actuelle fondée sur la naturalisation de la contraception. Elle présente les différents dispositifs de contraception testiculaire et leur fonctionnement, elle passe au radar les testicules et les représentations culturelles et symboliques qui lui sont attachées, elle déjoue les craintes et les idées reçues avec humour. « Casse-couilles ? » laisse aussi entendre les doutes et les débats autour de la contraception testiculaire, non pour effrayer mais pour permettre d'avancer en pleine conscience. Elle se termine sur un espace intimiste ouvert au dialogue et à la réflexion.

« Casse-couilles ? » s'adresse aux adolescents, aux jeunes adultes aussi bien qu'aux moins jeunes adultes. Elle est pensée comme une exposition drôle et sensible, pour parler d'intimité sans tabou. Dans son ton comme dans sa forme, elle emprunte les codes de la bande-dessinée.

Les visiteurs sont accompagnés dans leur parcours par deux personnages, Jil et Jo, respectivement personne à ovaires et à testicules, croqués par Bobika, qui illustre l'exposition.

« Casse-couilles ? » est une exposition interactive, construite autour de jeux, de manipulations pour faire, du visiteur, un acteur de son cheminement.

« Casse-couilles ? » est une exposition itinérante. Son objectif est d'offrir un outil de médiation mobile et autonome pour visibiliser et partager la recherche autour de la contraception testiculaire. Elle est aussi  un support pour engager le dialogue, introduire des ateliers, des débats, des rencontres ou toutes autres actions de médiation.

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Pour découvrir « Casse-Couilles ? » en images, regardez la vidéo réalisée par Lucas Gasgar et Margot Jeandeau.

 

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« Casse-Couilles ? » est aussi sur instagram : Pauline (@expo_cassecouilles) • Photos et vidéos Instagram

 

Conception muséographique :

Pauline Dancin

Dessins :

Bobika

 

Remerciements :

« Casse-Couilles ? » n’aurait pas vu le jour sans l’aide et le soutien précieux de nombreuses personnes.

Merci à Bobika d’avoir prêté son talent de dessinateur à l’exposition.

Merci au collectif Thomas Bouloù, à Clément Leroux et Maxime Labrit pour leur expertise et le partage de connaissances.

Merci à l’équipe du Créapôle de DS Smith, Valentin Bouriaud, Léa Moulin, et Emmanuel Toussaint pour la conception du mobilier carton et leurs nombreux savoir-faire.

Merci à Stéphanie Corvaisier pour son regard de graphiste.

Merci à Laurent Dancin, Ludovic Meunier et Maxence Thireau pour leur science du concret.

Merci aux généreux donateurs qui ont contribué au financement de l’exposition.

Merci aux donateurs de contraceptions : le Planning Familial 45, le collectif Thomas Bouloù, Maxime Labrit, concepteur de l’Androswitch, Olivier Nago, concepteur du Spermapause.

Merci à Serge Chaumier, Isabelle Roussel-Gillet, Florie Gosselin, Jean-Christophe Ponce, et Léo Marius, du Master Expographique-Muséographie de l’Université d’Artois.

 

Contacts :

pauline.dancin@orange,fr

 

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